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Lesbians on Ecstasy
Les États-Unis ont Le Tigre ; l'Allemagne les Chicks On Speed ; au Canada, c'est Lesbians On Ecstasy.
Tête de pont de la scène riot girls depuis 2002, ces féministes acharnées militent en musique pour la cause lesbienne en reprenant des standards gay à la sauce électro clash.
Quand elles ont monté leur groupe en 2004 à Montréal, les quatre québécoises de Lesbian on Ecstasy étaient loin de se douter que leur nom leur ouvrirai une carrière internationale.
Grâce à lui, en quatre ans de tournées, elles ont imposé leur électro-dance dans le monde entier, précédées par une réputation sulfureuse. Leur dernier coup de provoc : un album entier de reprises des chansons militantes de la cause gay des seventies, version musiques synthétiques. Mais dites donc, les filles, qu'est ce qui choque le plus les promoteurs et les coincés, "Lesbien" ou "Ecstasy"?
"On arrive à des places, puis les gens pensent qu'on est des gars. Puis quand ils s'aperçoivent qu'on est des filles et qu'on est lesbiennes, ils sont tout confus, ils savent plus, ils comprennent plus. Ils pensent que c'est une joke, mais vu qu'on est des femmes, qu'on est des lesbiennes, là ils pensent que c'est plus une joke, mais c'est une joke". (Véronique Mystique) "En Europe, ça fait moins d'effet, mais aux Etats-Unis, c'est bien plus conservateur, les gens ont peur. Ensuite je sais pas si c'est à cause de la drogue ou de l'homosexualité, mais..." (Bernie Bankrupt)
www.arte.tv
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Les États-Unis ont Le Tigre ; l'Allemagne les Chicks On Speed ; au Canada, c'est Lesbians On Ecstasy.
Tête de pont de la scène riot girls depuis 2002, ces féministes acharnées militent en musique pour la cause lesbienne en reprenant des standards gay à la sauce électro clash.
Quand elles ont monté leur groupe en 2004 à Montréal, les quatre québécoises de Lesbian on Ecstasy étaient loin de se douter que leur nom leur ouvrirai une carrière internationale.
Grâce à lui, en quatre ans de tournées, elles ont imposé leur électro-dance dans le monde entier, précédées par une réputation sulfureuse. Leur dernier coup de provoc : un album entier de reprises des chansons militantes de la cause gay des seventies, version musiques synthétiques. Mais dites donc, les filles, qu'est ce qui choque le plus les promoteurs et les coincés, "Lesbien" ou "Ecstasy"?
"On arrive à des places, puis les gens pensent qu'on est des gars. Puis quand ils s'aperçoivent qu'on est des filles et qu'on est lesbiennes, ils sont tout confus, ils savent plus, ils comprennent plus. Ils pensent que c'est une joke, mais vu qu'on est des femmes, qu'on est des lesbiennes, là ils pensent que c'est plus une joke, mais c'est une joke". (Véronique Mystique) "En Europe, ça fait moins d'effet, mais aux Etats-Unis, c'est bien plus conservateur, les gens ont peur. Ensuite je sais pas si c'est à cause de la drogue ou de l'homosexualité, mais..." (Bernie Bankrupt)
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