Télévision

Pink TV
Pascal Houzelot
Né le 31 mai 1959 à Pau
Président de Pink TV
Qui est le patron de Pink TV ?
Pascal Houzelot, qui a été conseiller pendant près de 10 ans d'Etienne Mougeotte à la présidence de TF1, est l'initiateur de ce projet.
Producteur de cinéma, Pascal Houzelot est le patron de Mosca Films à qui l'on doit, notamment, "Pédale douce" et "Absolument fabuleux". Il a 43 ans, et est né à Pau.
Pascal Houzelot se dit "fier de ses racines gasconnes" et a longtemps vécu à Bordeaux. On le dit proche d'Alain Juppé.
Ouvertement gay, bon connaisseur du monde de la télé et du cinéma, il réfléchit depuis longtemps sur le lancement d'une chaîne gay en France. C'est lui qui a imaginé le projet Pink TV. (actu-tv.com)
Portrait et Homosexualité
Pascal Houzelot, 45 ans. Il lance sur le câble la chaîne gay Pink TV. D'ascendance bordelaise, il tutoie le tout-Paris politique et mondain.
S'il n'avait pas été gay, dit-il, il serait devenu un bourgeois de droite classique. L'un évite-t-il l'autre ? Les bourgeois deviennent rarement des folles. Et Pascal, mannequin formaté en Chiraquie, ne semble rien renier de sa classe. Ni prolo, ni bobo avec son costume noir sur blanc, dents peroxydées et surcharge pondérale du quadra sous contrôle. C'est un bourgeois plutôt grand et version médias, plus Saint Laurent que Jean Paul Gaultier. A l'image de sa création, Pink TV, la première chaîne gay française, branchée, trendy, et tous publics si on n'a pas le décodeur à pornos. «Tout sauf la Cage aux folles», dit-il pour couper court au premier soupçon de mauvais goût.
Il suffit de partager ses sushis (cinq jours sur sept au Kinugawa, près de l'Opéra) pour le constater, Pascal pratique assidûment le name dropping. Pas le poitevinesque «Raffarin m'a dit», mais l'acrobatique, sans les patronymes : «Etienne-Claire-Patrick», c'est TF1. «Alain et Nicolas», l'UMP. «Arnaud, Jean-Marie», la finance. «Line et Nathalie», show-biz et cinéma. A l'usage de compatriotes bordelais, il cite aussi Benoît, l'avocat qui l'aurait mis sur d'autres rails si une ambition rastignacaise classique ne l'avait jeté à 24 ans dans un train Drapeau (le TGV n'existait pas ) pour la capitale. La vie appartient à ceux qui bougent, et qui savent cultiver un carnet d'adresses. Il a entamé le sien comme on plante un chêne, sur le cahier de textes de Grand Lebrun, son collège marianiste de Bordeaux. Puis tout recopié sur Filofax, avant de scanner sur Palm Pilot.
Une liste rouge, mais seulement pour France Télécom. Hormis quelques connivences communautaires, «Pierre Bergé est un ami», il fréquente à droite. Lettre C, sous-lettre H. Avant Chazal (chroniqueuse littéraire sur Pink), il y a eu les deux Jacques, Chaban et Chirac. Pascal a godillé dans leur sillage jusqu'à la fin des années 80. Il maîtrisait les codes. Fils de notaire à Lesparre, sous-préfecture du Médoc, ça apprend l'usage du couteau à poisson et aussi à s'ennuyer avec élégance. Son enfance ? Douillette, malgré «l'horreur, grande maison et grand jardin, loin de tout». En amont du fleuve, Bordeaux clignotait comme une métropole. La famille s'y installe quand il a 10 ans. Sa mère devient l'attachée de presse du festival d'automne Sygma, bébé culturel du maire Jacques Chaban-Delmas, qui autorisait la jeunesse à se brancher dix jours par an. Le reste du temps, c'est la routine bordelaise. Etés au Cap-Ferret, ski l'hiver à la Mongie, hockey sur gazon au club chic Primrose. Souvenir : «Avec les enfants de Roland Dumas, mes meilleurs copains, on faisait des descentes dans les caves de Cheval Blanc.» Samedi soir, «les gosses de bourgeois» se défoulaient au Cyclope, minuscule boîte gaie et gay. Un jour, son collège de garçons, «des curés clean qui ne m'ont jamais harcelé, c'est limite vexant», a projeté Mort à Venise. Pascal en est sorti bouleversé, et choqué par les «pédés, tantouzes» qui ont salué le film de Visconti.
A 15 ans, il se savait gay. Et avait compris que la voie familiale, droite comme un rang de vignes avec beau mariage et place au chaud dans l'étude paternelle, n'était pas pour lui. Il assumait discrètement, tout à sa future carrière politique. En 1974, shooté, dit-il, aux Mémoires du Général, il approche Chaban, en tentative présidentielle avec sa Nouvelle Société. C'est le début d'une nouvelle et double vie. Collage d'affiches au petit jour, claque dans les meetings, derrière Nicolas Sarkozy, lui aussi en tee-shirt «Jeune RPR». Militant le jour, fêtard la nuit, il s'encravate. Et brûle en un soir ce qu'il gagne en une semaine : «J'ai toujours aimé le luxe.» La famille a su, et s'est tue : «On est toujours restés dans le non-dit.» Pascal s'éclatait loin d'eux, en week-end à Saint-Sébastien ou à Biarritz, «dans l'incroyable liberté sexuelle des années avant-sida» A 23 ans, le futur avocat est élu conseiller général sur sa mine de beau parti. Perspective étroite, pour celui qui dit aujourd'hui : «Je n'ai pas su être un artiste, j'essaie de construire ma vie comme une oeuvre d'art.»
Paris rive droite, un an plus tard. Son billet est sans retour, comme la recommandation de Chaban qui le confie à Pierre Charpy, ancien rugbyman, grognard gaulliste en charge de la Lettre de la nation. Pascal gratte la feuille du RPR à l'aube, après la fête, et noircit son Filofax. Bientôt, Charpy passe à Jean-Jacques de Peretti, qui passe à Chirac, et le voilà à Matignon, prototype du jeune loup de cabinet, empressé, souriant et discret, à peine chiffonné par ses nuits blanches au Palace. Il ne milite pas, Aides et ses spectres émaciés l'effraient. Il vit, et piaffe déjà. Le pouvoir est en train de virer du politique au médiatique, les paillettes et l'argent miroitent, ce train-là ne partira pas sans lui. Un pied dans la porte de TF1, le temps d'exécuter un portrait de Jean Paul II, fait d'armes journalistique qu'il revendique, et il est au sommet, à la droite du père. Il y restera dix ans. Chargé de mission, sur sa carte de visite, et en fait lobbyiste à l'américaine. «Il avait des appuis partout, c'était un excellent relais d'opinion et un bon négociateur, se souvient une ancienne du groupe. Il ne se passait pas une réunion sans lui. Avec Etienne [Mougeotte] et Xavier [Couture], c'était le trio de tête.»
Il prend le temps de monter une petite boîte de production, prémices de son futur projet. Un ami: « Il a vraiment décollé à TF1. C'est un curieux et un vrai généreux. Il aime mettre les gens en contact. Il n'y a pas une personne qu'il n'ose appeler.» Pas une fête non plus sans ce roi de la nuit toujours en noir. «Je n'aime plus les boîtes, mais les défilés de mode, les soirées, les bars, j'adore.» Il continue de «claquer» en appartements, fringues, treks lointains et week-ends en amoureux, portés sur l'opéra désormais. Il ne s'imagine qu'en célibataire, un peu désolé de voir «les petits d'aujourd'hui» nidifier en couple, mais préfère «tant qu'à faire», les voir mariés plutôt que pacsés, et enfants si affinités. Il commence à dire «de mon temps». «Ils disent qu'ils ne couchent pas le premier soir... Nous, c'était la première minute !» Il continue de voter à droite, «c'est mon côté libéral», mais ne milite plus. Qu'on ne lui demande pas de trancher entre Alain, Nicolas ou Jean-Pierre, ce sont tous des amis.
Son grand projet, sa future vie en rose, est ailleurs depuis six ans. C'est Pink TV, sa chaîne consolidée par un bouquet de capitaux à faire pâlir Jean-Marie Messier quand il en était. Le Palm a chauffé, TF1, Canal et M6 sont entrés dans la ronde, malgré le CSA qui renâclait à autoriser des nuits de catégorie 5, autrement dit pornographiques. Pascal les a eus à l'usure, sans se fâcher et sans céder, même s'il a mouillé plus d'une chemise Armani. Son pari est à la fois risqué et malin, au moment où les gays semblent sortis du ghetto. Analyse de l'homme d'affaires : fort pouvoir d'achat, plus branchitude, plus curiosité du grand public, égalent jackpot. Pascal, qui a aussi une âme : «J'ai décidé ça à 40 ans. Tout concilier. Mon côté libéral REP entreprenant et mon besoin d'argent, avec ma part gay et mon goût pour l'art. 40 ans, c'est l'âge où un homme se fait, ou pas.» A Bordeaux, il y a quelques conseillers généraux encore chabanistes qui vont tiquer. Ce Pascal, c'est le petit Houzelot ?
Pascal Houzelot en 6 dates :
31 mai 1959
Naissance à Pau.
1983
Maîtrise de droit, conseiller municipal et conseiller général à Bordeaux.
1984
Paris.
1986
Matignon.
1990
TF1.
25 octobre 2004
Lancement de Pink TV.
(libération)
www.pinktv.fr
Pascal Houzelot
Né le 31 mai 1959 à Pau
Président de Pink TV
Qui est le patron de Pink TV ?
Pascal Houzelot, qui a été conseiller pendant près de 10 ans d'Etienne Mougeotte à la présidence de TF1, est l'initiateur de ce projet.
Producteur de cinéma, Pascal Houzelot est le patron de Mosca Films à qui l'on doit, notamment, "Pédale douce" et "Absolument fabuleux". Il a 43 ans, et est né à Pau.
Pascal Houzelot se dit "fier de ses racines gasconnes" et a longtemps vécu à Bordeaux. On le dit proche d'Alain Juppé.
Ouvertement gay, bon connaisseur du monde de la télé et du cinéma, il réfléchit depuis longtemps sur le lancement d'une chaîne gay en France. C'est lui qui a imaginé le projet Pink TV. (actu-tv.com)
Portrait et Homosexualité
Pascal Houzelot, 45 ans. Il lance sur le câble la chaîne gay Pink TV. D'ascendance bordelaise, il tutoie le tout-Paris politique et mondain.
S'il n'avait pas été gay, dit-il, il serait devenu un bourgeois de droite classique. L'un évite-t-il l'autre ? Les bourgeois deviennent rarement des folles. Et Pascal, mannequin formaté en Chiraquie, ne semble rien renier de sa classe. Ni prolo, ni bobo avec son costume noir sur blanc, dents peroxydées et surcharge pondérale du quadra sous contrôle. C'est un bourgeois plutôt grand et version médias, plus Saint Laurent que Jean Paul Gaultier. A l'image de sa création, Pink TV, la première chaîne gay française, branchée, trendy, et tous publics si on n'a pas le décodeur à pornos. «Tout sauf la Cage aux folles», dit-il pour couper court au premier soupçon de mauvais goût.
Il suffit de partager ses sushis (cinq jours sur sept au Kinugawa, près de l'Opéra) pour le constater, Pascal pratique assidûment le name dropping. Pas le poitevinesque «Raffarin m'a dit», mais l'acrobatique, sans les patronymes : «Etienne-Claire-Patrick», c'est TF1. «Alain et Nicolas», l'UMP. «Arnaud, Jean-Marie», la finance. «Line et Nathalie», show-biz et cinéma. A l'usage de compatriotes bordelais, il cite aussi Benoît, l'avocat qui l'aurait mis sur d'autres rails si une ambition rastignacaise classique ne l'avait jeté à 24 ans dans un train Drapeau (le TGV n'existait pas ) pour la capitale. La vie appartient à ceux qui bougent, et qui savent cultiver un carnet d'adresses. Il a entamé le sien comme on plante un chêne, sur le cahier de textes de Grand Lebrun, son collège marianiste de Bordeaux. Puis tout recopié sur Filofax, avant de scanner sur Palm Pilot.
Une liste rouge, mais seulement pour France Télécom. Hormis quelques connivences communautaires, «Pierre Bergé est un ami», il fréquente à droite. Lettre C, sous-lettre H. Avant Chazal (chroniqueuse littéraire sur Pink), il y a eu les deux Jacques, Chaban et Chirac. Pascal a godillé dans leur sillage jusqu'à la fin des années 80. Il maîtrisait les codes. Fils de notaire à Lesparre, sous-préfecture du Médoc, ça apprend l'usage du couteau à poisson et aussi à s'ennuyer avec élégance. Son enfance ? Douillette, malgré «l'horreur, grande maison et grand jardin, loin de tout». En amont du fleuve, Bordeaux clignotait comme une métropole. La famille s'y installe quand il a 10 ans. Sa mère devient l'attachée de presse du festival d'automne Sygma, bébé culturel du maire Jacques Chaban-Delmas, qui autorisait la jeunesse à se brancher dix jours par an. Le reste du temps, c'est la routine bordelaise. Etés au Cap-Ferret, ski l'hiver à la Mongie, hockey sur gazon au club chic Primrose. Souvenir : «Avec les enfants de Roland Dumas, mes meilleurs copains, on faisait des descentes dans les caves de Cheval Blanc.» Samedi soir, «les gosses de bourgeois» se défoulaient au Cyclope, minuscule boîte gaie et gay. Un jour, son collège de garçons, «des curés clean qui ne m'ont jamais harcelé, c'est limite vexant», a projeté Mort à Venise. Pascal en est sorti bouleversé, et choqué par les «pédés, tantouzes» qui ont salué le film de Visconti.
A 15 ans, il se savait gay. Et avait compris que la voie familiale, droite comme un rang de vignes avec beau mariage et place au chaud dans l'étude paternelle, n'était pas pour lui. Il assumait discrètement, tout à sa future carrière politique. En 1974, shooté, dit-il, aux Mémoires du Général, il approche Chaban, en tentative présidentielle avec sa Nouvelle Société. C'est le début d'une nouvelle et double vie. Collage d'affiches au petit jour, claque dans les meetings, derrière Nicolas Sarkozy, lui aussi en tee-shirt «Jeune RPR». Militant le jour, fêtard la nuit, il s'encravate. Et brûle en un soir ce qu'il gagne en une semaine : «J'ai toujours aimé le luxe.» La famille a su, et s'est tue : «On est toujours restés dans le non-dit.» Pascal s'éclatait loin d'eux, en week-end à Saint-Sébastien ou à Biarritz, «dans l'incroyable liberté sexuelle des années avant-sida» A 23 ans, le futur avocat est élu conseiller général sur sa mine de beau parti. Perspective étroite, pour celui qui dit aujourd'hui : «Je n'ai pas su être un artiste, j'essaie de construire ma vie comme une oeuvre d'art.»
Paris rive droite, un an plus tard. Son billet est sans retour, comme la recommandation de Chaban qui le confie à Pierre Charpy, ancien rugbyman, grognard gaulliste en charge de la Lettre de la nation. Pascal gratte la feuille du RPR à l'aube, après la fête, et noircit son Filofax. Bientôt, Charpy passe à Jean-Jacques de Peretti, qui passe à Chirac, et le voilà à Matignon, prototype du jeune loup de cabinet, empressé, souriant et discret, à peine chiffonné par ses nuits blanches au Palace. Il ne milite pas, Aides et ses spectres émaciés l'effraient. Il vit, et piaffe déjà. Le pouvoir est en train de virer du politique au médiatique, les paillettes et l'argent miroitent, ce train-là ne partira pas sans lui. Un pied dans la porte de TF1, le temps d'exécuter un portrait de Jean Paul II, fait d'armes journalistique qu'il revendique, et il est au sommet, à la droite du père. Il y restera dix ans. Chargé de mission, sur sa carte de visite, et en fait lobbyiste à l'américaine. «Il avait des appuis partout, c'était un excellent relais d'opinion et un bon négociateur, se souvient une ancienne du groupe. Il ne se passait pas une réunion sans lui. Avec Etienne [Mougeotte] et Xavier [Couture], c'était le trio de tête.»
Il prend le temps de monter une petite boîte de production, prémices de son futur projet. Un ami: « Il a vraiment décollé à TF1. C'est un curieux et un vrai généreux. Il aime mettre les gens en contact. Il n'y a pas une personne qu'il n'ose appeler.» Pas une fête non plus sans ce roi de la nuit toujours en noir. «Je n'aime plus les boîtes, mais les défilés de mode, les soirées, les bars, j'adore.» Il continue de «claquer» en appartements, fringues, treks lointains et week-ends en amoureux, portés sur l'opéra désormais. Il ne s'imagine qu'en célibataire, un peu désolé de voir «les petits d'aujourd'hui» nidifier en couple, mais préfère «tant qu'à faire», les voir mariés plutôt que pacsés, et enfants si affinités. Il commence à dire «de mon temps». «Ils disent qu'ils ne couchent pas le premier soir... Nous, c'était la première minute !» Il continue de voter à droite, «c'est mon côté libéral», mais ne milite plus. Qu'on ne lui demande pas de trancher entre Alain, Nicolas ou Jean-Pierre, ce sont tous des amis.
Son grand projet, sa future vie en rose, est ailleurs depuis six ans. C'est Pink TV, sa chaîne consolidée par un bouquet de capitaux à faire pâlir Jean-Marie Messier quand il en était. Le Palm a chauffé, TF1, Canal et M6 sont entrés dans la ronde, malgré le CSA qui renâclait à autoriser des nuits de catégorie 5, autrement dit pornographiques. Pascal les a eus à l'usure, sans se fâcher et sans céder, même s'il a mouillé plus d'une chemise Armani. Son pari est à la fois risqué et malin, au moment où les gays semblent sortis du ghetto. Analyse de l'homme d'affaires : fort pouvoir d'achat, plus branchitude, plus curiosité du grand public, égalent jackpot. Pascal, qui a aussi une âme : «J'ai décidé ça à 40 ans. Tout concilier. Mon côté libéral REP entreprenant et mon besoin d'argent, avec ma part gay et mon goût pour l'art. 40 ans, c'est l'âge où un homme se fait, ou pas.» A Bordeaux, il y a quelques conseillers généraux encore chabanistes qui vont tiquer. Ce Pascal, c'est le petit Houzelot ?
Pascal Houzelot en 6 dates :
31 mai 1959
Naissance à Pau.
1983
Maîtrise de droit, conseiller municipal et conseiller général à Bordeaux.
1984
Paris.
1986
Matignon.
1990
TF1.
25 octobre 2004
Lancement de Pink TV.
(libération)
www.pinktv.fr