Télévision

INFO PROGRAMME
jeudi, 22 février 2007 à 00:30
Rediffusions :
pas de rediffusions
O Fantasma
(Portugal, 2000, 87mn, VOSTF)
Réalisateur: Joao Pedro Rodrigues
Auteur: Joao Pedro Rodrigues, Jose Neves, Alexandre Melo
Image: Rui Poças
Montage: Paulo Rebelo, João Pedro Rodrigue
Production: Instituto do Cinema, Audiovisual e Multimédia (ICAM), Radiotelevisão Portuguesa (RTP), Rosa Filmes
Producteur: Amândio Coroado
Avec: Ricardo Meneses , Andre Barbosa , Beatriz Torcato , Eurico Vieira , Joaquim Oliveira , Florindo Lourenço , Rodrigo Garin, Jorge Almeida
Les déambulations nocturnes et sexuelles d'un jeune éboueur dans Lisbonne. Un film envoûtant, la plus brûlante et la plus troublante découverte cinématographique venue du Portugal ces dernières années.
Accompagné de son chien, un jeune éboueur, Sergio, se promène la nuit dans Lisbonne. Ses pérégrinations n'ont souvent qu'un seul but : trouver un amant pour la nuit. Un soir, il rencontre un policier attaché dans une voiture et profite de son corps ; un autre soir, il attire un jeune garçon dans sa chambre... Ces relations sexuelles sans avenir sont à l'image de ses déambulations, vides de sens et désolées. Jusqu'au jour où, pendant son travail, Sergio s'éprend éperdument d'un homme dont il ne sait rien. Il tente alors de provoquer une rencontre.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Poésie brute
Avec O fantasma, un coup de maître, le jeune réalisateur João Pedro Rodrigues a focalisé sur lui tous les espoirs du cinéma portugais. Dès les premières scènes, il conjugue la respiration animale de son acteur avec les tourments du désir. Ce film à la nonchalance traversée de naturalisme montre sans chichis la sexualité d'un garçon de la rue à travers des scènes d'onanisme et de fellation. Ces images ne permettent pas pour autant de réserver O fantasma aux seuls aficionados du genre gay. Rodrigues décrit à la perfection la dérive des sentiments, la déraison prenant le pas sur le quotidien. Personnage peu amène qui grogne et qui mord, Sergio n'est pas seulement l'ombre humaine de son chien, il incarne un fantôme de la nuit. Les dernières minutes, qui privent le spectateur d'une fin attendue, constituent la pièce maîtresse du film. Ces ultimes moments, hantés par la mort, empreints de symbolisme et explosant de poésie brute, valent à eux seuls le détour.
www.arte.tv
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Rediffusions :
pas de rediffusions
O Fantasma
(Portugal, 2000, 87mn, VOSTF)
Réalisateur: Joao Pedro Rodrigues
Auteur: Joao Pedro Rodrigues, Jose Neves, Alexandre Melo
Image: Rui Poças
Montage: Paulo Rebelo, João Pedro Rodrigue
Production: Instituto do Cinema, Audiovisual e Multimédia (ICAM), Radiotelevisão Portuguesa (RTP), Rosa Filmes
Producteur: Amândio Coroado
Avec: Ricardo Meneses , Andre Barbosa , Beatriz Torcato , Eurico Vieira , Joaquim Oliveira , Florindo Lourenço , Rodrigo Garin, Jorge Almeida
Les déambulations nocturnes et sexuelles d'un jeune éboueur dans Lisbonne. Un film envoûtant, la plus brûlante et la plus troublante découverte cinématographique venue du Portugal ces dernières années.
Accompagné de son chien, un jeune éboueur, Sergio, se promène la nuit dans Lisbonne. Ses pérégrinations n'ont souvent qu'un seul but : trouver un amant pour la nuit. Un soir, il rencontre un policier attaché dans une voiture et profite de son corps ; un autre soir, il attire un jeune garçon dans sa chambre... Ces relations sexuelles sans avenir sont à l'image de ses déambulations, vides de sens et désolées. Jusqu'au jour où, pendant son travail, Sergio s'éprend éperdument d'un homme dont il ne sait rien. Il tente alors de provoquer une rencontre.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Poésie brute
Avec O fantasma, un coup de maître, le jeune réalisateur João Pedro Rodrigues a focalisé sur lui tous les espoirs du cinéma portugais. Dès les premières scènes, il conjugue la respiration animale de son acteur avec les tourments du désir. Ce film à la nonchalance traversée de naturalisme montre sans chichis la sexualité d'un garçon de la rue à travers des scènes d'onanisme et de fellation. Ces images ne permettent pas pour autant de réserver O fantasma aux seuls aficionados du genre gay. Rodrigues décrit à la perfection la dérive des sentiments, la déraison prenant le pas sur le quotidien. Personnage peu amène qui grogne et qui mord, Sergio n'est pas seulement l'ombre humaine de son chien, il incarne un fantôme de la nuit. Les dernières minutes, qui privent le spectateur d'une fin attendue, constituent la pièce maîtresse du film. Ces ultimes moments, hantés par la mort, empreints de symbolisme et explosant de poésie brute, valent à eux seuls le détour.
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