Télévision

Les saisons passent, le succès de DEXTER ne s'émousse pas. Le tournant pris dans les relations entre Debra et Dexter, à travers l'affrontement entre deux conceptions de la justice, représente l'axe majeur de cette saison, tandis que le personnage de Dexter lui-même ne cesse d'évoluer en s'ouvrant à des émotions jusqu'alors inconnues de lui ... Cette septième saison n'a pas déçu les espérances de Showtime, bien au contraire. L'épisode d'ouverture diffusé début octobre a battu des records avec plus de trois millions de téléspectateurs. Une audience supérieure de dix pour cent à celle de l'épisode inaugural de la saison précédente. La popularité de Michael C. Hall constitue sans doute l'une des clefs de ce succès ; en atteste le TV Guide Award de l'acteur préféré qui lui a été décerné en 2012. Si la série a su garder et même élargir son public, c'est parce qu'elle sait rester fidèle à ses promesses tout en se renouvelant. Ainsi, "l'humanité de Dexter prend des formes répugnantes, comme la manipulation", note Michael C. Hall. Et cette complexité psychologique du personnage rejoint celle de la construction dramatique : les menaces se multiplient autour du tueur de Miami tandis que son secret est chaque jour plus difficile à cacher face à la curiosité aiguisée de son entourage professionnel. Pourtant, "dans cette saison, le plus grand ennemi de Dexter, le plus terrifiant, c'est lui-même", explique le scénariste Scott Buck, auteur du premier et du dernier épisode de cette saison 7.

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